Deuxième paddock paradise
Paddock paradise à Virginal
La configuration de la nouvelle prairie est totalement différente de la première; 3 hectares dont un et demi de bois et de tourbière; un relief très accidenté...
C'est un ancien champ de maïs, la terre est inerte, sans vers de terre et autres insectes; la présence du bois contribuera à accélérer la formation d'un nouvel humus. J'ai volontairement décidé de ne pas intervenir sur une bonne partie du bois et de la tourbière parce qu'il me parait nécessaire de préserver un espace sauvage qui rappelle que nous devons respecter la vie sauvage et préserver un espace "vierge" pour que les petits animaux, les plantes et la biodiversité puissent revenir ici.
La prairie après des années de culture de maIs chimiques, sa terre inerte emplie de chénopodes et de morelles noires
Le bois sauvage, plein de prêles et de ronces
Les abris mobiles, disposés sur 5 cm de graviers de pierre bleue à même la terre battue.
Une variante de clôture, alternance de rubans électrifiés et de planches de frisette de sapin, vissées sur des piquets en châtaignier naturellement imputrescibles
Le paddock paradise, une vie de promiscuité qui contribue grandement à l'équilibre psychique des chevaux
La descente menant des paddocks au bois
Une partie du bois fait le régal des chevaux qui se nourissent de jeunes pousses de ronces, de châtaignes et de quelques écorces (nous veillons à ce que les arbres ne soient pas dénudés)
La partie boisée, fort appréciée des chevaux, est une zone d'exploration de fraicheur et de sol variés
La vie en paddock paradise, pieds-nus rend les chevaux agiles comme des chèvres, tant sur les terrains plats que sur les terrains pentus, dans le bois, sur la boue glissante, les cailloux, les terrains accidentés
Les sols variés accidentés et en pente donnent aux chevaux une magnifique souplesse de mouvements